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Logitech visé par une cyberattaque d’ampleur https://www.24heures.ch/logitech-le-fabricant-lausannois-vise-par-une-cyberattaque-dampleur-936720204778
08/11/2025 14:40:20
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Le groupe informatique fait partie de la dizaine d’entreprises ciblées par les hackers de Clop, qui imposent un ultimatum de vingt-quatre heures.
Le groupe de hackers russe Clop a donné un ultimatum de vingt-quatre heures à Logitech.
Contacté ce vendredi en début d’après-midi, le siège du groupe à Lausanne «ne souhaite pas faire de commentaire à ce stade».
L’attaque vise une dizaine de grandes entreprises et institutions, dont le «Washington Post».
Le fabricant de périphériques informatiques Logitech figure parmi les cibles d’une vaste offensive perpétrée par le groupe de hackers Clop. Ce dernier en a fait l’annonce vendredi matin sur le dark web. Et indique avoir imposé un ultimatum de vingt-quatre heures au groupe helvético-américain, fondé en 1981 à Lausanne. En clair, ce dernier est sommé de payer une rançon, s’il ne veut pas voir les masses de données subtilisées sur ses serveurs disséminées sur le web.

Ces trois derniers jours, le groupe cybercriminel a mentionné une dizaine d’autres entreprises victimes de cette attaque. Mais également des institutions comme l’Université de Harvard ou le «Washington Post».

«Pas de commentaire» de Logitech
Contacté ce vendredi en début d’après-midi, le siège européen de Logitech indique qu’il «ne souhaite pas faire de commentaire à ce stade» sur cette offensive visant son système informatique.

«Attendons vingt-quatre heures pour voir de quoi il en retourne, Clop est l’un des acteurs les plus en vue de ces détournements de données et ils n’ont vraiment pas l’habitude de bluffer», réagit un fin connaisseur du dark web. «Peut-être Logitech essaie-t-il de gagner du temps, afin de négocier pour éviter que des masses de documents confidentiels ne soient rendus publics», s’interroge ce dernier.

La surveillance régulière de telles opérations a permis à cet expert de retrouver, depuis le début de l’année, des données volées provenant d’une quarantaine de sociétés suisses. Il s’agit avant tout de celles ayant refusé de payer face au chantage. «Au départ, elles étaient environ trois fois plus nombreuses à être désignées comme cibles, ce qui semble indiquer que près des deux tiers finissent malheureusement par payer», estime ce dernier.

Une brèche dans un logiciel mène à la cyberattaque
Selon les spécialistes, la vaste attaque des derniers jours aurait été perpétrée en utilisant la même «brèche» dans un logiciel professionnel Oracle. Après la revendication de Clop, le «Washington Post» a confirmé jeudi, sur Reuters, être victime d’une cyberattaque liée à une faille dans sa plateforme Oracle E-Business Suite (EBS).

Selon le site spécialisé TechNadu, ce logiciel est utilisé par les grandes entreprises pour «gérer leurs opérations commerciales critiques, la logistique, la production ou la gestion de la relation client». Les équipes de Google estimaient le mois dernier que cette campagne a visé une centaine d’entreprises dans le monde.

Souvent identifié par le pseudo Cl0p^_-Leaks, le groupe de «ransomware» russophone, un des plus anciens en activité, a été identifié en 2019. Il est spécialisé dans le racket de grandes sociétés – celles ayant le plus de moyens pour payer.

24heures.ch FR CH Suisse Logitech Cl0p Oracle E-Business
Cybersécurité: une PME paralysée par une attaque ransomware https://www.24heures.ch/cybersecurite-une-pme-paralysee-par-une-attaque-ransomware-129144417517
03/10/2025 11:11:39
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24heures.ch Marc Renfer
Publié le 03.10.2025 à 06h30

Comment une attaque informatique paralyse une PME romande

Visée par des pirates, l’entreprise Bugnard SA est à l’arrêt. Son directeur raconte l’enfer vécu depuis une semaine.
En bref:

* L’entreprise Bugnard SA subit une cyberattaque paralysante.
* Les serveurs cryptés empêchent la gestion des commandes.
* Le groupe Akira réclame une rançon en bitcoins.

La société n’est peut-être pas connue du grand public, mais les outils et appareils de mesure fournis par Bugnard SA ont sûrement servi à installer ou réparer une prise, un compteur ou une armoire électrique près de chez vous.

Très nombreux sont les installateurs à se fournir auprès de cette PME installée à Cheseaux-sur-Lausanne, avec des succursales à Genève et Zurich. Leader dans la vente de matériel pour électriciens, l’entreprise réalise 72% de ses affaires en ligne. Mais le 24 septembre en fin de journée, tout s’est brutalement arrêté.

«Vers 17 h 30, tous nos systèmes ont été bloqués. On a vite compris qu’on était sous cyberattaque. Depuis, nous sommes complètement à l’arrêt», témoigne Christian Degouy, CEO de Bugnard, qui a racheté l’entreprise en 2020 à la famille du fondateur.

Depuis l’offensive informatique, il vit «dans un tunnel». Dès le lendemain de l’attaque, l’équipe découvre un fichier contenant une demande de rançon: 450’000 dollars, à verser en bitcoins. Le groupe derrière l’attaque est identifié rapidement. Il s’agit d’Akira, une organisation bien connue des spécialistes de la cybersécurité.
Une signature russe derrière l’attaque

Apparu en mars 2023, Akira est un groupe structuré de type ransomware, dont les développeurs seraient basés en Russie ou dans d’anciennes républiques soviétiques. Ils louent leur outil de piratage à des affiliés qui ciblent surtout des PME d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord. La récente victime vaudoise figure désormais sur leur site hébergé dans le dark web, avec une description des données dérobées.

L’analyse technique est encore en cours, mais une hypothèse pointe une potentielle faille dans un pare-feu.

«On connaissait le risque de ces attaques», reconnaît Christian Degouy. «On avait même entamé des démarches pour une assurance cyber. Mais comme on était en plein déménagement de notre siège social, on a reporté le processus», soupire-t-il.
Paralysie totale

Les conséquences sont lourdes. L’ensemble des serveurs est encrypté, y compris les sauvegardes pensées justement pour faire face à une telle situation. Le site de vente est à l’arrêt. Plus de commandes, plus de logistique, pour une entreprise de 30 employés qui traite habituellement plus de 1000 commandes par semaine.

«Nos 4800 clients sont pour l’essentiel des électriciens, petits ou grands. Ils dépendent de nous pour travailler. Et nous, on est paralysés. On ne peut plus sortir un bulletin de livraison, ni savoir où se trouve un article dans notre stock, qui comporte plus de 9000 emplacements.»

Son entrepôt principal fait plus de 2500 m². Sans l’aide informatique, retrouver le matériel est parfois devenu impossible. «Quand un client a un besoin urgent d’un produit que l’on peut localiser, il passe et on note à la main. On est revenus au carnet de lait. »

Par chance, les e-mails sont toujours fonctionnels et permettent de conserver le lien. La seule activité encore maintenue est la calibration des instruments à Genève, qui dépend d’un autre système et n’est pas concernée par l’attaque.
Le dilemme du paiement

En coulisses, les négociations ont démarré. Un prestataire spécialisé garde le contact avec les cybercriminels. Akira a revu sa demande à la baisse: 250, puis 200’000 dollars. «Je ne veux pas payer. Mais si on n’a pas redémarré vendredi, je paierai dimanche soir», tranche le CEO. «C’est difficile à dire, mais ce groupe a une «réputation», il semble livrer la clé quand on paie. »

Une plainte pénale a été déposée. La cellule cybercriminalité du canton de Vaud, qui a indiqué à l’entreprise suivre une cinquantaine de cas similaires, est mobilisée.

Bugnard SA espère pouvoir relancer ses activités d’ici à la fin de la semaine. Le doute persiste: tout reconstruire prend du temps, et le risque de réinstaller un système contaminé doit être écarté.

«Le sentiment d’impuissance est insupportable. Ce que je souhaite, c’est que ça n’arrive à personne d’autre», conclut Christian Degouy. À l’attention des autres entrepreneurs, il formule trois conseils simples: activer la double authentification sur tous les accès, effectuer des sauvegardes déconnectées, et maintenir à jour ses logiciels.

24heures.ch CH Suisse PME Bugnard Akira ransomware
Sécurité: Swiss laisse fuiter des données sur ses pilotes https://www.24heures.ch/securite-swiss-laisse-fuiter-des-donnees-sur-ses-pilotes-894005223002
12/08/2025 11:16:41
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24heures.ch - Une erreur humaine a exposé des dossiers sensibles pendant deux mois. La compagnie a identifié environ 70 accès non autorisés.
Une erreur commise par un collaborateur de Swiss a entraîné la fuite de données sensibles concernant des pilotes, rapporte un communiqué de la compagnie. Pendant approximativement deux mois, des personnes non autorisées, tant à l’interne que dans des entreprises partenaires, ont pu consulter ces informations confidentielles. Environ 70 accès aux données ont été recensés durant cette période.
L’incident concerne principalement des évaluations de pilotes. Les informations exposées comprenaient des dossiers de candidature, des résultats de tests et d’expertises relatifs à des pilotes ayant participé à des procédures de recrutement chez Swiss. Des données personnelles d’individus externes, pour lesquels Swiss avait effectué des évaluations sous mandat, figuraient également parmi les informations compromises.

Pas de fuite de données de passagers, assure Swiss
Dès le signalement de l’incident par un employé le 1ᵉʳ août, Swiss a immédiatement réagi en bloquant l’accès aux données sensibles. La compagnie a ensuite mis en place des mesures de sécurité renforcées, notamment en déplaçant les données vers une plateforme sécurisée, en les chiffrant et en ajoutant des protections supplémentaires.

Swiss assure avoir contacté les personnes concernées par la fuite ainsi que celles qui ont eu accès aux données. Ces dernières ont été informées du caractère sensible des informations et se sont engagées à les supprimer sans les transmettre si elles les avaient téléchargées. La compagnie affirme qu’aucune autre donnée personnelle, comme celles des passagers ou d’autres collaborateurs, n’a été exposée lors de cet incident.

24heures.ch FR Suisse data-leak Swiss pilotes
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